L’Evangile d’aujourd’hui nous fait parcourir le chemin du Carême en nous faisant monter avec le Christ sur le Mont Thabor pour participer à sa transfiguration par la prière. Pour un chrétien, prier, ce n’est pas fuir la réalité et les responsabilités qu’elle comporte, mais les assumer jusqu’au bout, en ayant confiance dans l’amour fidèle et inépuisable du Seigneur. Pour cette raison, la vérification de la transfiguration est, de manière absurde pour nous, la « défiguration » de Jésus pendant la Passion.
Dans la passion qui est désormais proche, Jésus vivra son angoisse mortelle et son visage sera défiguré, mais Lui et Lui se confieront à la volonté du Père. Dans les heures d’agonie, la prière du Rédempteur sera un gage de salut pour nous tous. Le Christ, en effet, suppliera le Père céleste de « le libérer de la mort » et, comme l’écrit l’auteur de la lettre aux Hébreux, « il a été entendu pour sa miséricorde » (5,7). La Pâque de la Résurrection est la preuve de cet accomplissement.
Sur le chemin vers la Pâque du Christ et avec le Christ, la liturgie romaine du deuxième Dimanche de Carême nous fait aller vers le Mont Tabor, là où Jésus s’est transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean.
Ces trois Apôtres ont reçu le don de contempler Jésus transfiguré dans la splendeur de la divinité pour pouvoir soutenir la vue du Maître « défiguré » par la passion, condition inévitable de la Résurrection du Rédempteur pour lequel son amour recrée et délivre.
Toutefois, selon moi, Jésus ne veut pas seulement préparer ses disciples à la passion qui l’attend et qu’eux-mêmes devront subir. La transfiguration du Christ révèle ce que lui est, le Fils de Dieu et indique une des qualités les plus importantes pour un disciple : l’écoute. Dieu atteste que son Fils est Jésus : « celui-ci est mon fils, celui que j’ai choisi » et il Conclut en disant: « écoutez-le » (Lc 9,35-36).
Pourquoi? Parce que le disciple qui écoute Jésus est transfiguré, celui qui écoute le Christ devient le Christ.
Ecouter Jésus fait vivre de Jésus, fait vivre la vie du Fils. Notre vie est transformée par l’écoute de la Parole. Il est donc indispensable écouter sa Parole, gardée dans la Sainte Ecriture et proposée par la liturgie. En effet, elle « La liturgie de la Parole, les pages de la Bible cessent d’être un mot écrit pour devenir un mot vivant, prononcé par Dieu lui-même qui, ici et maintenant, nous interroge, nous qui écoutons avec foi. L’Esprit qui a parlé par les prophètes et inspiré les auteurs sacrés, fait travailler la Parole de Dieu vraiment dans les cœurs ce qui fait résonner les oreilles » (Pape François, 31 janvier 2018).
Que ce Carême soit dédié à écouter le Christ pour avoir un cœur pur et un esprit sage, à écouter Sa Parole qui, quotidiennement, est annoncée dans nos communautés.
Si nous l’écoutons, nous nous nourrissons d’une alimentation substantielle pour notre chemin vers Pâques, qui est Beauté, Bonté et Vérité.
Persévérons à être des auditeurs de la Parole et non des auditeurs des rumeurs et des bavardages. Ecoutons attentivement le Verbe de Dieu. Contemplons-le pieusement et apportons-le du mont parmi les hommes.
Le disciple porte cette Parole transfigurée de lumière qui est comme le soleil sur son visage et est blanche comme neige sur ses vêtements.
Le Christianisme est la religion de la lumière. Le Verbe, qui s’est fait chair, est la lumière qui illumine chaque homme. Lumière mystique à Nazareth lors de l’annonciation. Lumière à Bethléem avec les anges et l’étoile. Lumière au Jourdain avec la colombe de l’esprit. Lumière sur Tabor. Lumière d’éternité.
Dans la passion qui est désormais proche, Jésus vivra son angoisse mortelle et son visage sera défiguré, mais Lui et Lui se confieront à la volonté du Père. Dans les heures d’agonie, la prière du Rédempteur sera un gage de salut pour nous tous. Le Christ, en effet, suppliera le Père céleste de « le libérer de la mort » et, comme l’écrit l’auteur de la lettre aux Hébreux, « il a été entendu pour sa miséricorde » (5,7). La Pâque de la Résurrection est la preuve de cet accomplissement.
Sur le chemin vers la Pâque du Christ et avec le Christ, la liturgie romaine du deuxième Dimanche de Carême nous fait aller vers le Mont Tabor, là où Jésus s’est transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean.
Ces trois Apôtres ont reçu le don de contempler Jésus transfiguré dans la splendeur de la divinité pour pouvoir soutenir la vue du Maître « défiguré » par la passion, condition inévitable de la Résurrection du Rédempteur pour lequel son amour recrée et délivre.
Toutefois, selon moi, Jésus ne veut pas seulement préparer ses disciples à la passion qui l’attend et qu’eux-mêmes devront subir. La transfiguration du Christ révèle ce que lui est, le Fils de Dieu et indique une des qualités les plus importantes pour un disciple : l’écoute. Dieu atteste que son Fils est Jésus : « celui-ci est mon fils, celui que j’ai choisi » et il Conclut en disant: « écoutez-le » (Lc 9,35-36).
Pourquoi? Parce que le disciple qui écoute Jésus est transfiguré, celui qui écoute le Christ devient le Christ.
Ecouter Jésus fait vivre de Jésus, fait vivre la vie du Fils. Notre vie est transformée par l’écoute de la Parole. Il est donc indispensable écouter sa Parole, gardée dans la Sainte Ecriture et proposée par la liturgie. En effet, elle « La liturgie de la Parole, les pages de la Bible cessent d’être un mot écrit pour devenir un mot vivant, prononcé par Dieu lui-même qui, ici et maintenant, nous interroge, nous qui écoutons avec foi. L’Esprit qui a parlé par les prophètes et inspiré les auteurs sacrés, fait travailler la Parole de Dieu vraiment dans les cœurs ce qui fait résonner les oreilles » (Pape François, 31 janvier 2018).
Que ce Carême soit dédié à écouter le Christ pour avoir un cœur pur et un esprit sage, à écouter Sa Parole qui, quotidiennement, est annoncée dans nos communautés.
Si nous l’écoutons, nous nous nourrissons d’une alimentation substantielle pour notre chemin vers Pâques, qui est Beauté, Bonté et Vérité.
Persévérons à être des auditeurs de la Parole et non des auditeurs des rumeurs et des bavardages. Ecoutons attentivement le Verbe de Dieu. Contemplons-le pieusement et apportons-le du mont parmi les hommes.
Le disciple porte cette Parole transfigurée de lumière qui est comme le soleil sur son visage et est blanche comme neige sur ses vêtements.
Le Christianisme est la religion de la lumière. Le Verbe, qui s’est fait chair, est la lumière qui illumine chaque homme. Lumière mystique à Nazareth lors de l’annonciation. Lumière à Bethléem avec les anges et l’étoile. Lumière au Jourdain avec la colombe de l’esprit. Lumière sur Tabor. Lumière d’éternité.