Le Christ invite à prier pour que le Père envoie les ouvriers à la moisson qui est prête, mature.
Et de Jésus, nous pouvons tout dire sauf qu’il ne soit pas réaliste : lui, n’était certainement pas un incrédule, ni un déçu : il regardait le monde de façon divine. Mais pour être un de ses disciples, il ne suffisait pas d’avoir ce regard positif. Pour être un de ses disciples qui vont dans les maisons et dans les périphéries du monde (comme aime souvent répéter le Pape Francesco), il est nécessaire que nous sachions ce qu’est l’Amour, de façon à pouvoir distinguer le vrai du faux Amour. Il est nécessaire de savoir comment chacun de nous sait aimer dans les circonstances de sa propre vie, de sa vie ordinaire et quotidienne.
Naturellement, chaque définition est incomplète lorsque nous parlons de l’Amour. On peut toujours y ajouter quelque chose en plus. Mais comprenons un peu plus l’Amour et apprenons un peu plus lorsque nous le rencontrons.
Mère Teresa de Calcutta, missionnaire de la paix et de la charité, enseigne : « L’Amour n’est pas « parler », l’Amour est « vivre ». On peut parler tous les jours d’Amour et ne pas aimer une seule fois. J’ai eu don de l’avoir rencontrée souvent et, je peux témoigner de son Amour et de son exemple. Une interview lui avait été faite : « Pourriez-vous nous dire ce qu’est l’Amour en vérité? » Mère Teresa répondit : « Aimer, c’est donner. Dieu a tellement aimé le monde pour donner son Fils. Jésus a tellement aimé le monde, t’a tellement aimé, m’a tellement aimé jusqu’ à donner sa vie pour nous. Lui veut que nous nous aimions comme Lui a aimé. De cette façon, nous aussi, nous devons donner jusqu’ à ce que cela fasse mal ».
Je posai une question à une simple soeur de Mère Teresa : « Ma Soeur, est-il vrai que, comme la Mère, vous faites tout par amour? ». Cette sœur tourna, avec simplicité, sa main droite vers le haut pour dire avec un geste humble : « C’est évident! ». Elle ajouta : « C’est naturel » et elle reprit son « apostolat « en épluchant les pommes de terre pour la cantine des pauvres.
Saint Jean Paul II qui- selon moi- est comme un frère spirituel de Mère Teresa, parlait de la « loi du don » inscrite dans notre nature humaine : la réalisation humaine[2] et le bonheur se rejoignent en vivant cette « loi » comme il s’exprima, « être en donnant soi-même ».
C’est un paradoxe inhérent à notre vie, si nous nous adressons à Dieu et aux autres (notre prochain), alors, le fruit est notre réalisation et notre joie. Mais si nous nous focalisons sur notre bonheur et notre réalisation (de façon égoïste, « moi avant tout »), nous n’atteindrons jamais ni le bonheur, ni sa propre réalisation.
Mère Teresa a exprimé tout ceci de façon excellente : « L’Amour est un chemin à sens unique. Eloigne-toi de toi-même vers l’autre. L’Amour est le don final de soi-même à l’autre. Lorsque nous arrêtons de donner, nous arrêtons d’aimer et lorsque nous arrêtons d’aimer, nous arrêtons de grandir. Seulement en grandissant, nous obtenons une réalisation personnelle. Si nous n’aimons pas, nous ne nous ouvrirons jamais pour accueillir la vie de Dieu. C’est avec l’amour que nous rencontrons Dieu. ».
La pratique de la charité (l’activité apostolique, missionnaire) est à la portée de chaque chrétien quel que soit état de vie quel dont il se trouve. C’est la vocation sacerdotale, » pastorale » de chaque chrétien. Chacun de nous a la mission d’être porteur de l’Amour de Dieu. Sainte M. Teresa de Calcutta disait : « Aujourd’hui, Dieu aime tellement le monde qu’il te donne, il me donne pour aimer le monde, pour être son amour, sa compassion ».
C’est une très belle réflexion – et une conviction que toi et moi pouvons être cet amour et cette compassion.
Mère Teresa fit noter que ceux qui ont faim et soif de Dieu et de son amour, et ceux à qui nous devons le plus, sont ceux qui sont plus proches de nous. Comment pouvons-nous aimer Jésus dans le monde d’aujourd’hui? L’aimant à travers mon mari, mon épouse, mes enfants, mes voisins, les pauvres. En fait, ce sont ceux avec lesquels nous vivons qui en ont le plus besoin. Ensuite, le cercle ouvert de notre amour à Dieu et à la famille, accueille tous les autres, que Dieu nous donne comme prochain.
Mgr Follo
Et de Jésus, nous pouvons tout dire sauf qu’il ne soit pas réaliste : lui, n’était certainement pas un incrédule, ni un déçu : il regardait le monde de façon divine. Mais pour être un de ses disciples, il ne suffisait pas d’avoir ce regard positif. Pour être un de ses disciples qui vont dans les maisons et dans les périphéries du monde (comme aime souvent répéter le Pape Francesco), il est nécessaire que nous sachions ce qu’est l’Amour, de façon à pouvoir distinguer le vrai du faux Amour. Il est nécessaire de savoir comment chacun de nous sait aimer dans les circonstances de sa propre vie, de sa vie ordinaire et quotidienne.
Naturellement, chaque définition est incomplète lorsque nous parlons de l’Amour. On peut toujours y ajouter quelque chose en plus. Mais comprenons un peu plus l’Amour et apprenons un peu plus lorsque nous le rencontrons.
Mère Teresa de Calcutta, missionnaire de la paix et de la charité, enseigne : « L’Amour n’est pas « parler », l’Amour est « vivre ». On peut parler tous les jours d’Amour et ne pas aimer une seule fois. J’ai eu don de l’avoir rencontrée souvent et, je peux témoigner de son Amour et de son exemple. Une interview lui avait été faite : « Pourriez-vous nous dire ce qu’est l’Amour en vérité? » Mère Teresa répondit : « Aimer, c’est donner. Dieu a tellement aimé le monde pour donner son Fils. Jésus a tellement aimé le monde, t’a tellement aimé, m’a tellement aimé jusqu’ à donner sa vie pour nous. Lui veut que nous nous aimions comme Lui a aimé. De cette façon, nous aussi, nous devons donner jusqu’ à ce que cela fasse mal ».
Je posai une question à une simple soeur de Mère Teresa : « Ma Soeur, est-il vrai que, comme la Mère, vous faites tout par amour? ». Cette sœur tourna, avec simplicité, sa main droite vers le haut pour dire avec un geste humble : « C’est évident! ». Elle ajouta : « C’est naturel » et elle reprit son « apostolat « en épluchant les pommes de terre pour la cantine des pauvres.
Saint Jean Paul II qui- selon moi- est comme un frère spirituel de Mère Teresa, parlait de la « loi du don » inscrite dans notre nature humaine : la réalisation humaine[2] et le bonheur se rejoignent en vivant cette « loi » comme il s’exprima, « être en donnant soi-même ».
C’est un paradoxe inhérent à notre vie, si nous nous adressons à Dieu et aux autres (notre prochain), alors, le fruit est notre réalisation et notre joie. Mais si nous nous focalisons sur notre bonheur et notre réalisation (de façon égoïste, « moi avant tout »), nous n’atteindrons jamais ni le bonheur, ni sa propre réalisation.
Mère Teresa a exprimé tout ceci de façon excellente : « L’Amour est un chemin à sens unique. Eloigne-toi de toi-même vers l’autre. L’Amour est le don final de soi-même à l’autre. Lorsque nous arrêtons de donner, nous arrêtons d’aimer et lorsque nous arrêtons d’aimer, nous arrêtons de grandir. Seulement en grandissant, nous obtenons une réalisation personnelle. Si nous n’aimons pas, nous ne nous ouvrirons jamais pour accueillir la vie de Dieu. C’est avec l’amour que nous rencontrons Dieu. ».
La pratique de la charité (l’activité apostolique, missionnaire) est à la portée de chaque chrétien quel que soit état de vie quel dont il se trouve. C’est la vocation sacerdotale, » pastorale » de chaque chrétien. Chacun de nous a la mission d’être porteur de l’Amour de Dieu. Sainte M. Teresa de Calcutta disait : « Aujourd’hui, Dieu aime tellement le monde qu’il te donne, il me donne pour aimer le monde, pour être son amour, sa compassion ».
C’est une très belle réflexion – et une conviction que toi et moi pouvons être cet amour et cette compassion.
Mère Teresa fit noter que ceux qui ont faim et soif de Dieu et de son amour, et ceux à qui nous devons le plus, sont ceux qui sont plus proches de nous. Comment pouvons-nous aimer Jésus dans le monde d’aujourd’hui? L’aimant à travers mon mari, mon épouse, mes enfants, mes voisins, les pauvres. En fait, ce sont ceux avec lesquels nous vivons qui en ont le plus besoin. Ensuite, le cercle ouvert de notre amour à Dieu et à la famille, accueille tous les autres, que Dieu nous donne comme prochain.
Mgr Follo