Le message essentiel de l’Évangile d’aujourd’hui est si clair que, en réalité, il n’a pas besoin d’une longue explication : “Faites attention et tenez-vous à l’écart de toute avidité, car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens”. Mais, comme le Pape François nous le demande, il est utile de réfléchir sur le thème de la richesse et de l’attachement aux choses du monde, à notre existence sur la terre où nous sommes de passage. En effet, notre vie terrestre est un pèlerinage qui est par nature un voyage qui, pour être bien fait, doit être vécu avec un détachement croissant des choses, des biens de la terre.
L’être humain veut toujours davantage, parce qu’il est l’image de Dieu, qui est davantage: il est infini. Mais Dieu n’est pas plus parce qu’il a plus, mais parce qu’il donne plus, jusqu’au point de se donner lui-même, parce que Dieu est amour et vie. Si Dieu faisait comme nous et gardait ce qui est à lui et nous le refusait, personne ne vivrait plus, il n’y aurait plus rien dans le monde. Tout est possible parce que le plus de Dieu est de donner plus. L’un n’est pas ce qu’il a, mais ce qu’il donne.
Du point de vue de l’éternité, les biens du ciel sont ceux qui comptent vraiment. Malheureusement, nous sommes trop attachés à la terre et aux biens de ce monde. Le fait de les posséder semble leur donner plus de sécurité et de tranquillité. Lentement, nous nous rendons compte que ce n’est pas du tout le cas. Une maladie grave suffit et on se rend compte que posséder et avoir ne nous donne pas la santé, ni n’allonge nos vies. Nous tous, face au mal, nous sommes égaux et souffrons de la même manière, riches et pauvres, forts et faibles.
Au terme de toute évaluation morale, philosophique et religieuse, on arrive à la considération, sage et intelligente, réaliste et adhérente à la vie qui nous pousse à vivre, à lutter pour ne pas succomber, ce que nous trouvons résumé dans le beau récit de la première lecture de ce jour, tiré du Qohelet : “Vanité des vanités, vanité des vanités : tout est vanité. Ceux qui ont travaillé avec sagesse, avec science et avec succès devront alors laisser leur part à un autre qui n’a pas du tout lutté. Cela aussi est vanité et un grand mal. En fait, quel profit l’homme tire-t-il de tout son dur labeur et des soucis de son cœur, avec lesquels il lutte sous le soleil ? Tous ses jours ne sont que douleur et désagréments douloureux ; même la nuit, son cœur ne se repose pas. Ça aussi, c’est de la vanité !”.
Ce livre de l’Ancien Testament nous exhorte à comprendre que la vie ne consiste pas en ce que nous avons, l’Evangile (troisième lecture d’aujourd’hui) nous fait comprendre que Dieu est Père : au-delà de la vie et des moyens pour vivre, Il se donne à nous, ses enfants. Celui qui ne le reconnaît pas. perd son identité et la cherche non pas dans ce qu’il est, mais dans ce qu’il possède. Les biens qu’il accumule deviennent mauvais : ils ne sont plus des moyens, mais la fin de sa vie. Ce sont des idoles auxquelles il se sacrifie et sacrifie les autres : au lieu de créer la communion avec le Père et avec ses frères et sœurs, ils se séparent de Lui et des autres. Ceux qui accumulent des biens, vivent mal eux et vivent mal ses enfants : qu’ils héritent pour se disputer… pour l’héritage.
L’être humain veut toujours davantage, parce qu’il est l’image de Dieu, qui est davantage: il est infini. Mais Dieu n’est pas plus parce qu’il a plus, mais parce qu’il donne plus, jusqu’au point de se donner lui-même, parce que Dieu est amour et vie. Si Dieu faisait comme nous et gardait ce qui est à lui et nous le refusait, personne ne vivrait plus, il n’y aurait plus rien dans le monde. Tout est possible parce que le plus de Dieu est de donner plus. L’un n’est pas ce qu’il a, mais ce qu’il donne.
Du point de vue de l’éternité, les biens du ciel sont ceux qui comptent vraiment. Malheureusement, nous sommes trop attachés à la terre et aux biens de ce monde. Le fait de les posséder semble leur donner plus de sécurité et de tranquillité. Lentement, nous nous rendons compte que ce n’est pas du tout le cas. Une maladie grave suffit et on se rend compte que posséder et avoir ne nous donne pas la santé, ni n’allonge nos vies. Nous tous, face au mal, nous sommes égaux et souffrons de la même manière, riches et pauvres, forts et faibles.
Au terme de toute évaluation morale, philosophique et religieuse, on arrive à la considération, sage et intelligente, réaliste et adhérente à la vie qui nous pousse à vivre, à lutter pour ne pas succomber, ce que nous trouvons résumé dans le beau récit de la première lecture de ce jour, tiré du Qohelet : “Vanité des vanités, vanité des vanités : tout est vanité. Ceux qui ont travaillé avec sagesse, avec science et avec succès devront alors laisser leur part à un autre qui n’a pas du tout lutté. Cela aussi est vanité et un grand mal. En fait, quel profit l’homme tire-t-il de tout son dur labeur et des soucis de son cœur, avec lesquels il lutte sous le soleil ? Tous ses jours ne sont que douleur et désagréments douloureux ; même la nuit, son cœur ne se repose pas. Ça aussi, c’est de la vanité !”.
Ce livre de l’Ancien Testament nous exhorte à comprendre que la vie ne consiste pas en ce que nous avons, l’Evangile (troisième lecture d’aujourd’hui) nous fait comprendre que Dieu est Père : au-delà de la vie et des moyens pour vivre, Il se donne à nous, ses enfants. Celui qui ne le reconnaît pas. perd son identité et la cherche non pas dans ce qu’il est, mais dans ce qu’il possède. Les biens qu’il accumule deviennent mauvais : ils ne sont plus des moyens, mais la fin de sa vie. Ce sont des idoles auxquelles il se sacrifie et sacrifie les autres : au lieu de créer la communion avec le Père et avec ses frères et sœurs, ils se séparent de Lui et des autres. Ceux qui accumulent des biens, vivent mal eux et vivent mal ses enfants : qu’ils héritent pour se disputer… pour l’héritage.