1) Le Feu
De l’enseignement du Pape François qui, commentant l’Évangile de ce dimanche, a parlé des images du feu, du baptême et de la division, je prends certaines de ses réflexions sur le feu, qui est celui de l’Esprit Saint. Ce feu est une force créatrice qui purifie et renouvelle. Il nous régénère et nous permet d’aimer. « Jésus veut que l’Esprit Saint brule dans nos cœurs. Nous avons besoin de l’Esprit Saint pour ne pas nous laisser retenir par la peur et le calcul… Grâce à ce feu nous sommes appelés à devenir des personnes au cœur dilaté et au visage joyeux » (Pape François, 18 aout 2013).
Très sagement, le Pape François parle du désir de feu, de lumière et d’amour que le Christ est venu apporter : c’est le feu de l’Esprit Saint qui descendra à la Pentecôte ; c’est le baptême de l’eau et du feu dont le Baptiste parle. C’est le feu du jugement de Dieu qui est son amour qui sauve le monde, donc Jésus a ce grand désir d’allumer le feu. En même temps, il se trouve affligé, parce que ce feu vient d’un baptême, d’une eau (l’eau est la mort) qui vient de la croix.
Mais si le feu de l’Esprit crée une communication d’amour, pourquoi le Rédempteur parle-t-il de division, en disant à ses disciples : « Croyez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, je vous dis la paix, mais la division ». Et il ajoute : « Désormais, dans une maison de cinq personnes, ils se partageront trois contre deux et deux contre trois ; père contre fils et fils contre père, mère contre fille et fille contre mère, belle-mère contre belle-fille et belle-fille contre belle-mère » (Lc 12, 51-53). Même qui connaît très peu l’Évangile du Christ, sait que le message du Rédempteur est un message de paix par excellence. Jésus lui-même « est notre paix » (Ep 2, 14). Il est mort et est ressuscité pour abattre le mur de l’inimitié et inaugurer le Royaume de Dieu qui est amour, joie et paix. Donc, comment pouvons-nous expliquer ses paroles ? A quoi le Seigneur se réfère lorsqu’il dit qu’il est venu apporter – selon la rédaction de Luc – la « division », ou – selon Matthieu – l’ « épée » (Mt 10, 34) ?
Cette expression du Christ signifie que la paix qu’Il est venu apporter, n’est pas synonyme de la simple absence de conflit. Au contraire, la paix de Jésus est le fruit d’une lutte constante contre le mal. Le conflit que Jésus est déterminé à soutenir n’est pas contre les hommes ou les puissances humaines, mais contre l’ennemi de Dieu et de l’homme : Satan. Ceux qui veulent résister à cet ennemi tout en restant fidèles à Dieu et au bien doivent nécessairement faire face à des malentendus et parfois à de véritables persécutions. Par conséquent, ceux qui veulent suivre Jésus et s’engager sans compromis pour la vérité doivent savoir qu’ils rencontreront des oppositions et deviendront, malgré eux, un signe de division entre les personnes, même au sein de leur propre famille. L’amour pour les parents est en fait un commandement sacré, mais pour être vécu authentiquement, il ne peut jamais être mis avant l’amour de Dieu et du Christ. Ainsi, sur les traces du Seigneur Jésus, les chrétiens deviennent « instruments de sa paix », selon la célèbre expression de saint François d’Assise. Non pas d’une paix fragile et apparente, mais d’une paix réelle, poursuivie avec courage et ténacité dans l’engagement quotidien de vaincre le mal par le bien (cf. Rm 12, 21) et de payer en personne le prix que cela implique.
De l’enseignement du Pape François qui, commentant l’Évangile de ce dimanche, a parlé des images du feu, du baptême et de la division, je prends certaines de ses réflexions sur le feu, qui est celui de l’Esprit Saint. Ce feu est une force créatrice qui purifie et renouvelle. Il nous régénère et nous permet d’aimer. « Jésus veut que l’Esprit Saint brule dans nos cœurs. Nous avons besoin de l’Esprit Saint pour ne pas nous laisser retenir par la peur et le calcul… Grâce à ce feu nous sommes appelés à devenir des personnes au cœur dilaté et au visage joyeux » (Pape François, 18 aout 2013).
Très sagement, le Pape François parle du désir de feu, de lumière et d’amour que le Christ est venu apporter : c’est le feu de l’Esprit Saint qui descendra à la Pentecôte ; c’est le baptême de l’eau et du feu dont le Baptiste parle. C’est le feu du jugement de Dieu qui est son amour qui sauve le monde, donc Jésus a ce grand désir d’allumer le feu. En même temps, il se trouve affligé, parce que ce feu vient d’un baptême, d’une eau (l’eau est la mort) qui vient de la croix.
Mais si le feu de l’Esprit crée une communication d’amour, pourquoi le Rédempteur parle-t-il de division, en disant à ses disciples : « Croyez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, je vous dis la paix, mais la division ». Et il ajoute : « Désormais, dans une maison de cinq personnes, ils se partageront trois contre deux et deux contre trois ; père contre fils et fils contre père, mère contre fille et fille contre mère, belle-mère contre belle-fille et belle-fille contre belle-mère » (Lc 12, 51-53). Même qui connaît très peu l’Évangile du Christ, sait que le message du Rédempteur est un message de paix par excellence. Jésus lui-même « est notre paix » (Ep 2, 14). Il est mort et est ressuscité pour abattre le mur de l’inimitié et inaugurer le Royaume de Dieu qui est amour, joie et paix. Donc, comment pouvons-nous expliquer ses paroles ? A quoi le Seigneur se réfère lorsqu’il dit qu’il est venu apporter – selon la rédaction de Luc – la « division », ou – selon Matthieu – l’ « épée » (Mt 10, 34) ?
Cette expression du Christ signifie que la paix qu’Il est venu apporter, n’est pas synonyme de la simple absence de conflit. Au contraire, la paix de Jésus est le fruit d’une lutte constante contre le mal. Le conflit que Jésus est déterminé à soutenir n’est pas contre les hommes ou les puissances humaines, mais contre l’ennemi de Dieu et de l’homme : Satan. Ceux qui veulent résister à cet ennemi tout en restant fidèles à Dieu et au bien doivent nécessairement faire face à des malentendus et parfois à de véritables persécutions. Par conséquent, ceux qui veulent suivre Jésus et s’engager sans compromis pour la vérité doivent savoir qu’ils rencontreront des oppositions et deviendront, malgré eux, un signe de division entre les personnes, même au sein de leur propre famille. L’amour pour les parents est en fait un commandement sacré, mais pour être vécu authentiquement, il ne peut jamais être mis avant l’amour de Dieu et du Christ. Ainsi, sur les traces du Seigneur Jésus, les chrétiens deviennent « instruments de sa paix », selon la célèbre expression de saint François d’Assise. Non pas d’une paix fragile et apparente, mais d’une paix réelle, poursuivie avec courage et ténacité dans l’engagement quotidien de vaincre le mal par le bien (cf. Rm 12, 21) et de payer en personne le prix que cela implique.