..."N'ayez pas peur d'être les saints du IIIème millénaire." Il y a trois accents dans cette petite phrase de Jean-Paul II. Premier accent: n'ayez pas peur. Deuxième accent: d'être les saints. Troisième accent: du troisième millénaire. Il me reste à marquer ce troisième accent.
Que n'a-t-on pas écrit sur le nouveau millénaire? Mais, au juste, qui sait ce qu'il sera? Qui oserait en être le prophète? Etre jeune c'est avant tout, vivre le temps présent avec une telle intensité qu'il déborde sur l'avenir. Il ne faut jamais comparer les époques qui s'enchaînent, se succèdent au fil des siècles: chacune a sa vocation, sa mission propre dans le plan de Dieu, maître de l'histoire. Mais le tragique c'est que personne n'est capable de dire à l'avance quelle est cette mission, pour aujourd'hui, encore moins pour demain.
Heureusement, l'Eglise nous offre une clef pour entrer en scène avec le rôle que Dieu nous a réservé. Cette clef, c'est apprendre à lire ce que le Pape Jean XXIII et le Concile Vatican II ont appelé les "signes des temps". Rien de plus utile dans un réseau routier que la présence de panneaux signalétiques indiquant le sens. Voilà le problème: mais le problème est de savoir comment repérer, comment discerner, comment interpréter les signaux que Dieu envoie pour guider notre marche en avant dans un paysage tout embrumé, tout embrouillé? Pour demeurer vraiment à jour, sur la crête des événements, l'Eglise nous demande d'être attentifs aux petits, aux humbles, aux pauvres, à tous ceux dont le Christ avec jubilation a reconnu qu'ils voient ce qui reste caché aux savants et aux intelligents. (cf. Mt 11, 25). N'oubliez jamais ce critère évangélique, c'est le plus précieux, le plus sûr, le plus concret aussi dans votre désir de savoir ce qu'attend le Christ de votre génération. Seul celui qui a une âme de pauvre est assez détaché, dépouillé de tout intérêt, pour maîtriser le cours de l'histoire et, au besoin, le rectifier. Ce pli, le plus beau pli de votre engagement spirituel est clair: Vivre pauvre comme le Christ, vivre avec les pauvres pour vivre avec le Christ. Le renouveau de l'Eglise s'est fait chaque fois qu'elle a osé faire alliance avec les pauvres.
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Que n'a-t-on pas écrit sur le nouveau millénaire? Mais, au juste, qui sait ce qu'il sera? Qui oserait en être le prophète? Etre jeune c'est avant tout, vivre le temps présent avec une telle intensité qu'il déborde sur l'avenir. Il ne faut jamais comparer les époques qui s'enchaînent, se succèdent au fil des siècles: chacune a sa vocation, sa mission propre dans le plan de Dieu, maître de l'histoire. Mais le tragique c'est que personne n'est capable de dire à l'avance quelle est cette mission, pour aujourd'hui, encore moins pour demain.
Heureusement, l'Eglise nous offre une clef pour entrer en scène avec le rôle que Dieu nous a réservé. Cette clef, c'est apprendre à lire ce que le Pape Jean XXIII et le Concile Vatican II ont appelé les "signes des temps". Rien de plus utile dans un réseau routier que la présence de panneaux signalétiques indiquant le sens. Voilà le problème: mais le problème est de savoir comment repérer, comment discerner, comment interpréter les signaux que Dieu envoie pour guider notre marche en avant dans un paysage tout embrumé, tout embrouillé? Pour demeurer vraiment à jour, sur la crête des événements, l'Eglise nous demande d'être attentifs aux petits, aux humbles, aux pauvres, à tous ceux dont le Christ avec jubilation a reconnu qu'ils voient ce qui reste caché aux savants et aux intelligents. (cf. Mt 11, 25). N'oubliez jamais ce critère évangélique, c'est le plus précieux, le plus sûr, le plus concret aussi dans votre désir de savoir ce qu'attend le Christ de votre génération. Seul celui qui a une âme de pauvre est assez détaché, dépouillé de tout intérêt, pour maîtriser le cours de l'histoire et, au besoin, le rectifier. Ce pli, le plus beau pli de votre engagement spirituel est clair: Vivre pauvre comme le Christ, vivre avec les pauvres pour vivre avec le Christ. Le renouveau de l'Eglise s'est fait chaque fois qu'elle a osé faire alliance avec les pauvres.
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