La manifestation que Jésus fait de lui-même aux Mages, aux païens venus de loin, devient la naissance de l’Eglise qui est l’appel « universel » au salut. Désormais, personne ne doit être loin du cœur de Dieu et, donc, de son Règne. Voilà pourquoi les orthodoxes considèrent l’Epiphanie comme le Noël de l’Eglise et le célèbre avec une grande solennité. C’est notre Noël. Nous devrions aujourd’hui écouter les paroles d’ Isaïe prophète: « Debout, Jerusalem ! Resplendis :elle est venue, ta lumière,et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Regarde : l’obscurité recouvre la terre,les ténèbres couvrent les peuples ;mais sur toi se lève le Seigneur,et sa gloire brille sur toi. Les nations marcheront vers ta lumière,et les rois, vers la clarté de ton aurore » (Is 60,1-6).
Les Mages, premiers fruits des païens, furent introduits auprès du grand Roi qu’ils cherchaient, et nous tous, aujourd’hui, le suivons. Comme l’Enfant leur a souri, Il nous sourit aujourd’hui et de cette façon, toutes les fatigues du long voyage qui portent à Dieu sont oubliées : l’Emmanuel reste avec nous et nous avec lui. Bethléem qui nous a reçu, nous protège pour toujours, parce qu’à Bethléem nous recevons en don l’Enfant, et Marie sa Mère.
Lorsque nous nous rapprochons de l’autel, vers lequel l’étoile de la foi nous conduit, prions pour que cette Mère incomparable, nous présente son Fils qui est notre lumière, notre amour, notre pain de vie. Offrons au nouveau-né notre or, notre encens et notre myrrhe. Lui, il apprécie ces dons de bonté, signe du don de nous-même. Après la Messe, nous sortirons de l’Eglise comme les Mages laissèrent la grotte. Comme eux, nous laisserons nos cœurs sous la souveraineté de l’amour de l’Enfant Roi Divin et nous aussi, nous rentrerons chez nous par un autre chemin, tout neuf, dans cette patrie temporaire, mortelle où nous sommes appelés à vivre jusqu’au jour où la vie et la lumière éternelle feront disparaître en nous toute ombre et toute fragilité.
Frères et sœurs, mes très chers amis, suivons les Mages, laissons nos habitudes païennes. Allons-y! Faisons un long voyage pour voir le Christ. Si les Mages n’étaient pas partis loin de leur pays, ils n’auraient pas vu le Christ. Jusqu’à quand ils restaient dans leur pays, ils ne voyaient autre que l’Etoile. Mais lorsqu’ ils ont laissé leur patrie, ils ont vu le Soleil de Justice (Mt 3,20).
Disons mieux : s’ils n’avaient pas entrepris généreusement leur voyage, ils n’auraient même pas vu l’Etoile (cf. St Jean Chrysostome (345-407), Homélie sur Matthieu, 7-8).
Nous aussi, levons-nous donc, et même si à Jérusalem, tous restent troublés, courrons là où se trouve l’Enfant et nous verrons Dieu sur terre et l’Homme dans le ciel et nous avec Lui qui est le Dieu avec nous : l’Emmanuel.
Ce que nous Lui offrons n’est pas important. Jésus Christ n’a pas besoin de l’or, de la myrrhe, de l’encens que nous pouvons lui apporter. Mais encore, c’est le Christ qui donne de la valeur à notre activité. Si nous ne nous référons pas au Christ, chaque activité humaine devient telle à compromettre la vie, telle à compromettre l’unité de la personne humaine, telle à compromettre le résultat final de l’histoire du monde.
Les Rois Mages repartirent les mains vides? Pas du tout. Ils avaient trouvé la perle précieuse : le Christ. Faisons de même.
A mon avis, ils crurent et comprirent que cet enfant était l’« aîné » de plusieurs frères, que Dieu aime tous les peuples et aime chacun de nous d’un Amour infini.
Dieu est le Père de chacun de nous. Devant lui, nous ne sommes plus étrangers ou esclaves : nous sommes ses enfants dans le Fils qu’il nous a donné « aujourd’hui » pour toujours.
Les Mages, premiers fruits des païens, furent introduits auprès du grand Roi qu’ils cherchaient, et nous tous, aujourd’hui, le suivons. Comme l’Enfant leur a souri, Il nous sourit aujourd’hui et de cette façon, toutes les fatigues du long voyage qui portent à Dieu sont oubliées : l’Emmanuel reste avec nous et nous avec lui. Bethléem qui nous a reçu, nous protège pour toujours, parce qu’à Bethléem nous recevons en don l’Enfant, et Marie sa Mère.
Lorsque nous nous rapprochons de l’autel, vers lequel l’étoile de la foi nous conduit, prions pour que cette Mère incomparable, nous présente son Fils qui est notre lumière, notre amour, notre pain de vie. Offrons au nouveau-né notre or, notre encens et notre myrrhe. Lui, il apprécie ces dons de bonté, signe du don de nous-même. Après la Messe, nous sortirons de l’Eglise comme les Mages laissèrent la grotte. Comme eux, nous laisserons nos cœurs sous la souveraineté de l’amour de l’Enfant Roi Divin et nous aussi, nous rentrerons chez nous par un autre chemin, tout neuf, dans cette patrie temporaire, mortelle où nous sommes appelés à vivre jusqu’au jour où la vie et la lumière éternelle feront disparaître en nous toute ombre et toute fragilité.
Frères et sœurs, mes très chers amis, suivons les Mages, laissons nos habitudes païennes. Allons-y! Faisons un long voyage pour voir le Christ. Si les Mages n’étaient pas partis loin de leur pays, ils n’auraient pas vu le Christ. Jusqu’à quand ils restaient dans leur pays, ils ne voyaient autre que l’Etoile. Mais lorsqu’ ils ont laissé leur patrie, ils ont vu le Soleil de Justice (Mt 3,20).
Disons mieux : s’ils n’avaient pas entrepris généreusement leur voyage, ils n’auraient même pas vu l’Etoile (cf. St Jean Chrysostome (345-407), Homélie sur Matthieu, 7-8).
Nous aussi, levons-nous donc, et même si à Jérusalem, tous restent troublés, courrons là où se trouve l’Enfant et nous verrons Dieu sur terre et l’Homme dans le ciel et nous avec Lui qui est le Dieu avec nous : l’Emmanuel.
Ce que nous Lui offrons n’est pas important. Jésus Christ n’a pas besoin de l’or, de la myrrhe, de l’encens que nous pouvons lui apporter. Mais encore, c’est le Christ qui donne de la valeur à notre activité. Si nous ne nous référons pas au Christ, chaque activité humaine devient telle à compromettre la vie, telle à compromettre l’unité de la personne humaine, telle à compromettre le résultat final de l’histoire du monde.
Les Rois Mages repartirent les mains vides? Pas du tout. Ils avaient trouvé la perle précieuse : le Christ. Faisons de même.
A mon avis, ils crurent et comprirent que cet enfant était l’« aîné » de plusieurs frères, que Dieu aime tous les peuples et aime chacun de nous d’un Amour infini.
Dieu est le Père de chacun de nous. Devant lui, nous ne sommes plus étrangers ou esclaves : nous sommes ses enfants dans le Fils qu’il nous a donné « aujourd’hui » pour toujours.