Catéchèse du pape François
...À la messe, après avoir rompu le pain consacré, c’est-à-dire le Corps de Jésus, le prêtre le montre aux fidèles, en les invitant à participer au banquet eucharistique. Nous connaissons les paroles qui résonnent du saint autel : « Heureux les invités au repas du Seigneur : voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ». Inspiré d’un passage de l’Apocalypse – « bienheureux les invités au banquet des noces de l’Agneau » (Ap 19,9), il dit « les noces » parce que Jésus est l’époux de l’Église – cette invitation nous appelle à faire l’expérience de l’union intime avec le Christ, source de joie et de sainteté. C’est une invitation qui réjouit et en même temps qui pousse à un examen de conscience éclairé par la foi. Si d’un côté, en effet, nous voyons la distance qui nous sépare de la sainteté du Christ, de l’autre, nous croyons que son Sang est « versé pour la rémission des péchés ». Nous avons tous été pardonnés dans le baptême et nous sommes tous pardonnés ou nous serons pardonnés chaque fois que nous nous approchons du sacrement de la Pénitence. Et n’oubliez pas : Jésus pardonne toujours. Jésus ne se lasse pas de pardonner. C’est nous qui nous lassons de demander pardon. Précisément en pensant à la valeur salvifique de ce Sang, saint Ambroise s’exclame : « Moi, qui pèche toujours, je dois toujours disposer du médicament » (De Sacramentis, 4, 28: PL 16, 446A). Dans cette foi, nous aussi nous tournons le regard vers l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde et nous l’invoquons : « O Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ». Ceci, nous le disons à chaque messe.
Si c’est nous qui nous avançons en procession pour recevoir la Communion, nous allons vers l’autel en procession pour recevoir la Communion, en réalité c’est le Christ qui vient à notre rencontre pour nous assimiler à lui. Il y a une rencontre avec Jésus. Se nourrir de l’Eucharistie signifie se laisser transformer en ce que nous recevons. Saint Augustin nous aide à le comprendre, quand il parle de la lumière qu’il a reçue en s’entendant dire par le Christ : « Je suis la nourriture des forts; crois, et tu me mangeras. Et je ne passerai pas dans ta substance, comme les aliments de ta chair; c’est toi qui passeras dans la mienne. » (Confessions VII, 10, 16: PL 32, 742). Chaque fois que nous recevons la Communion, nous ressemblons davantage à Jésus, nous nous transformons davantage en Jésus. Comme le pain et le vin sont transformés en Corps et Sang du Seigneur, de même ceux qui le reçoivent avec foi sont transformés en Eucharistie vivante. Au prêtre qui, en distribuant l’Eucharistie, te dit : « Le Corps du Christ », tu réponds : « Amen », c’est-à-dire que tu reconnais la grâce et l’engagement que cela comporte de devenir le Corps du Christ. Parce que quand tu reçois l’Eucharistie, tu deviens le Corps du Christ. C’est beau, cela ; c’est très beau. Tandis qu’elle nous unit au Christ, nous arrachant à nos égoïsmes, la Communion nous ouvre et nous unit à tous ceux qui sont une seule chose en lui. Voilà le prodige de la Communion : nous devenons ce que nous recevons !
...À la messe, après avoir rompu le pain consacré, c’est-à-dire le Corps de Jésus, le prêtre le montre aux fidèles, en les invitant à participer au banquet eucharistique. Nous connaissons les paroles qui résonnent du saint autel : « Heureux les invités au repas du Seigneur : voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ». Inspiré d’un passage de l’Apocalypse – « bienheureux les invités au banquet des noces de l’Agneau » (Ap 19,9), il dit « les noces » parce que Jésus est l’époux de l’Église – cette invitation nous appelle à faire l’expérience de l’union intime avec le Christ, source de joie et de sainteté. C’est une invitation qui réjouit et en même temps qui pousse à un examen de conscience éclairé par la foi. Si d’un côté, en effet, nous voyons la distance qui nous sépare de la sainteté du Christ, de l’autre, nous croyons que son Sang est « versé pour la rémission des péchés ». Nous avons tous été pardonnés dans le baptême et nous sommes tous pardonnés ou nous serons pardonnés chaque fois que nous nous approchons du sacrement de la Pénitence. Et n’oubliez pas : Jésus pardonne toujours. Jésus ne se lasse pas de pardonner. C’est nous qui nous lassons de demander pardon. Précisément en pensant à la valeur salvifique de ce Sang, saint Ambroise s’exclame : « Moi, qui pèche toujours, je dois toujours disposer du médicament » (De Sacramentis, 4, 28: PL 16, 446A). Dans cette foi, nous aussi nous tournons le regard vers l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde et nous l’invoquons : « O Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ». Ceci, nous le disons à chaque messe.
Si c’est nous qui nous avançons en procession pour recevoir la Communion, nous allons vers l’autel en procession pour recevoir la Communion, en réalité c’est le Christ qui vient à notre rencontre pour nous assimiler à lui. Il y a une rencontre avec Jésus. Se nourrir de l’Eucharistie signifie se laisser transformer en ce que nous recevons. Saint Augustin nous aide à le comprendre, quand il parle de la lumière qu’il a reçue en s’entendant dire par le Christ : « Je suis la nourriture des forts; crois, et tu me mangeras. Et je ne passerai pas dans ta substance, comme les aliments de ta chair; c’est toi qui passeras dans la mienne. » (Confessions VII, 10, 16: PL 32, 742). Chaque fois que nous recevons la Communion, nous ressemblons davantage à Jésus, nous nous transformons davantage en Jésus. Comme le pain et le vin sont transformés en Corps et Sang du Seigneur, de même ceux qui le reçoivent avec foi sont transformés en Eucharistie vivante. Au prêtre qui, en distribuant l’Eucharistie, te dit : « Le Corps du Christ », tu réponds : « Amen », c’est-à-dire que tu reconnais la grâce et l’engagement que cela comporte de devenir le Corps du Christ. Parce que quand tu reçois l’Eucharistie, tu deviens le Corps du Christ. C’est beau, cela ; c’est très beau. Tandis qu’elle nous unit au Christ, nous arrachant à nos égoïsmes, la Communion nous ouvre et nous unit à tous ceux qui sont une seule chose en lui. Voilà le prodige de la Communion : nous devenons ce que nous recevons !